Coach professionnel : La souscription au code de déontologie

Le métier de coaching est récent et très peu encadré, il n’est donc pas étonnant de voir certaines confusions sur ce secteur. Pour mieux informer les personnes qui souhaitent exercer ce travail et pour mieux les encadrer, la SFCoach, l’EMCC France et l’ICF ont décidé de collaborer pour mieux structurer ce domaine. La SFCoach est même allée plus loin et a mis en place un code de déontologie qui est reconnu par la majorité des entreprises et des coachs. Cette charte régit l’ensemble du coaching professionnel en France. Le coach professionnel graduée de linkup coaching reconnaissent et respectent cette charte.

Ambition de la charte

Le code déontologique des coachs est essentiellement adressé à toutes les personnes qui exercent le métier de coach professionnel. Il doit être suivi à la lettre par les membres de la Société Française de Coaching. Le principal objectif de cette charte est de formuler plusieurs points de repère déontologiques puisque le monde du coaching regroupe plusieurs spécificités. Les enjeux sont également de taille, car le coach a pour mission de mettre en place un processus d’accompagnement d’une personne tant dans sa vie professionnelle que personnelle. Cette liste d’exigence est donc une sorte de réflexion éthique et offre des principes dont l’application nécessite une certaine capacité de discernement.

Les obligations des coachs professionnels

En souscrivant à ce code, le coach s’autorise à exercer cette mission à partir de la formation qu’il a reçue, de son expertise dans le domaine et de sa supervision. Il a l’obligation du secret professionnel et ne doit en aucun cas exercer d’abus d’influence. Il a également pour devoir de respecter la limite de ses compétences professionnelles. Pour pouvoir exercer, le coach a besoin d’une supervision. Selon la charte établie par la SFCoach, les membres accrédités doivent disposer d’un lieu réservé à cet effet.

Le coach a également l’obligation de moyens. C’est-à-dire qu’il doit prendre tous les moyens dont il dispose pour aider le client à son développement professionnel et personnel. Il peut même avoir recours à un confrère en cas de nécessité. Enfin, il peut refuser de prendre en charge un coaché pour des raisons dépendant de lui-même ou au demandeur. Dans ce cas, il peut conseiller un de ses confrères.

Outre ces quelques obligations, le coach a plusieurs devoirs vis-à-vis de ses clients. Il doit choisir avec attention le lieu où se déroulera les séances de coaching, laisser aux coachés la responsabilité des décisions et il doit ajuster ses méthodes par rapport au développement du coaché. Si le coach intervient à la demande d’une organisation, il se devra de respecter les usages et sa culture. Dans ce cas, il répond à deux niveaux de demande, celle de l’organisation et celle de l’intéressé.